Impériale, Elena Rybakina défiera une Barbora Krejcikova de retour en demie à Wimbledon
Les deux derniers quarts de finale du tableau féminin de Wimbledon promettaient deux belles batailles, mais deux duels assez différents. Elena Rybakina était la claire favorite de son affrontement avec Elina Svitolina - et même du tournoi, elle la championne 2022 - alors que la rencontre entre Jelena Ostapenko et Barbora Krejcikova offrait une sacrée opposition de styles entre deux anciennes lauréates de Roland-Garros.
La Tchèque, quart de finaliste à l'Open d'Australie mais en difficulté physique depuis, a sauté à la gorge de sa rivale d'entrée de jeu. Un tennis clinique, efficace, et une faculté à s'appuyer sur la balle adverse. Mieux, elle aura converti la seule balle de break de toute la première manche. De quoi virer en tête en faisant admirer la solidité qui a fait d'elle une lauréate de Grand Chelem.
Sur le Center Court, Rybakina était breakée d'entrée, affichant une certaine nervosité, mais ce n'était qu'un leurre. La Kazakhstanaise prenait rapidement le contrôle de la rencontre, à grand renfort de coups gagnants, et elle semblait seule maîtresse de l'issue du match. Quand elle a accéléré, elle a breaké blanc à 4-3 pour conclure sur un ace, semblant alors impossible à arrêter.
Ostapenko, elle, se rebellait et parvenait enfin à breaker sa rivale, pour mener 4-1 et possiblement forcer une troisième manche. Mais le problème avec la Lettone, c'est que même quand elle semble bien en place, tout peut changer en une fraction de seconde. Quelques balles tchèques sur la ligne, une solidité de Krejcikova en retour, et cette dernière enchaîne 4 jeux d'affilée pour aller servir pour le match.
De l'autre côté, Elena Rybakina confirmait l'impression de base : elle était largement supérieure à son adversaire du jour. Un grand numéro de maîtrise et de puissance contre une Elina Svitolina désemparée par tant de domination et une avalanche de 28 coups gagnants. Une victoire 6-3, 6-2 scellée sur un ace, une place en demie, et surtout, un statut de favorite renforcé.
Dos au mur, Ostapenko exploitait la nervosité de sa rivale, qui finissait par rendre le break d'avance sur une double faute coupable, avant de se faire entraîner au tiebreak. Mais alors qu'on pensait la Lettone en possession du momentum, elle allait plier puis rompre devant la couverture de terrain et la solidité de la Tchèque. Barbora Krejcikova s'impose donc 6-4, 7-6 (4) et retrouve une demi-finale en Grand Chelem pour la première fois depuis... son sacre à Roland-Garros. Mais elle ne sera pas en ballotage favorable contre la grande favorite.
