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Toujours dernier mais requinqué, l'OL revient au Vélodrome pour affronter un OM pragmatique

François Miguel Boudet
L'OL semble aller mieux depuis l'arrivée de Pierre Sage.
L'OL semble aller mieux depuis l'arrivée de Pierre Sage.Profimedia
Cinq semaines après le report du match en raison des caillassages de bus intervenus sur le chemin menant au Vélodrome, l'Olympique de Marseille et l'Olympique Lyonnais se retrouvent dans un contexte différent.

Il n'y aura pas de retrouvailles entre Gennaro Gattuso et Fabio Grosso, vainqueurs de la Coupe du monde 2006, au Vélodrome. Si l'ancien milieu est toujours sur le banc de l'OM, ce n'est pas le cas de l'ex-latéral, lourdé la semaine dernière après une défaite de trop contre Lille (2-0). Meurtri dans sa chair lors du caillassage du bus de l'OL le 29 octobre dernier, Grosso a été écarté 76 jours après son arrivée à Lyon. 

Pierre (Sage) qui roule

Pierre Sage, directeur du centre de formation, a pris du galon et, en dépit d'une défaite à Bollaert contre Lens (3-2), ses débuts ont convaincu, au point d'entrevoir la prolongation de son intérim, même si David Friio, ex-directeur sportif de l'OM passé chez l'autre Olympique, aurait Jorge Sampaoli en ligne de mire. 

"Ce match était une première étape, a analysé celui qui surnommé par son groupe "Stone Wise" et qui est ravi d'avoir ramené, selon ses propres termes, la liberté de prendre des décisions. On avait 3 objectifs qui ont été bien remplis. La valeur de ce match réside dans le match suivant. On est dans une logique de construire un jeu, à Marseille, on va devoir confirmer la bonne performance que nous avons faite à Lens. Il y a jouer, mais ensuite, il faut gagner. On doit continuer à attaquer l’adversaire avec l’idée de jouer dans son dos dès qu’on en aura la possibilité."

Si l'OL a probablement disputé son match le plus abouti de la saison, cela n'a rapporté aucun point. En attaque, comme contre Rennes lors de la seule victoire lyonnaise jusqu'à présent cette saison, c'est Jake O'Brien qui s'est substitué aux attaquants en inscrivant un doublé. Malheureusement pour lui, il est aussi coupable de l'égalisation artésienne en première période. 

Malgré tout, l'OL a enfin semblé cohérent. Sage a proposé un 4-2-3-1 avec Rayan Cherki en meneur axial et Alexandre Lacazette en pointe. Des certitudes, c'est que je cherche le technicien alors que Grosso avait alterné les dispositions au cours du même match à Lille, dans l'incompréhension générale.

L'état d'esprit a changé depuis quelques jours et les Gones reviennent au Vélodrome avec des ambitions élevées : "on verra un OL dans la continuité qui s’adapte à l’occupation des espaces par l’adversaire, a poursuivi le technicien. Marseille offre des opportunités différentes, ce qui est intéressant pour l’équipe. L’objectif est que l’équipe soit capable de répondre à des situations différentes. Avoir un maximum de flexibilité dans ce que l’on fait. Quand on est content ou satisfait d’avoir fait quelque chose, les joueurs ont pris une forme de plaisir et ils ont envie d’y retourner".

Pour l'OM, les résultats priment sur le style

La victoire de l'OM contre Rennes (2-0) a fait beaucoup de mieux au moral, près d'un mois après le dernier succès en championnat, contre Le Havre (3-0). Après l'Ajax jeudi, les Olympiens n'ont pas trop eu à se plaindre du scenario, avec un penalty et une expulsion à mettre au débit de Christopher Wooh.

Dans le jeu, le style Gattuso demeure toujours imperceptible et, avec à peine 5 tirs en 90 minutes, dont le penalty de Pierre-Emerick Aubameyang, la promesse de jeu offensif n'est toujours pas remplie. Une notion qui, pour le moment, importe peu à Amine Harit"seules les victoires donnent un sentiment de mieux. Pour moi, un match abouti, c’est marquer des buts sans en prendre. Peu importe la manière… On verra ça après. Il faut rester lucide, le début de saison n’a pas été facile mais on commence à être récompensé".

Le son de cloche est le même pour Gattuso qui, en dépit des 5 tirs en 90 minutes contre les Bretons (dont le penalty), se montre globalement satisfait de la verticalité olympienne : "on a une équipe qui se projette vite vers l’avant. La rapidité de l’équipe est notre point fort. On a tous une marge de progression, nous devons tous mieux faire. On arrive à avoir des opportunités, mais on doit mieux finir nos actions".

Pour autant, le calendrier est très favorable pour opérer une remontée au classement avec Lyon, Lorient, Clermont et Montpellier pour clôturer 2023. Ce match contre l'OL n'est plus aussi abordable qu'il y a un mois, quand les Gones avançaient à l'aveugle et ne comptaient aucune victoire à leur actif. "C’est un match spécial, il ne faut pas se fier au classement, a estimé Harit. Malgré son classement, Lyon reste une équipe compétitive avec des joueurs de qualité. Ce n’est jamais un match facile. La seule issue, c’est prendre les 3 points".

Malgré les deux victoires, la répétition des matches et la fatigue engendrée font que Gattuso se garde de tout triomphalisme : "mon rôle est d'être pragmatique. Il nous manque la tranquillité et elle vient avec les résultats. Quand on aura les résultats, on pourra dire que l’on a l’équipe que l’on souhaitait"

Battre l'OL, au-delà de la rivalité, assurerait une forme de continuité pour plusieurs semaines. En cas de contre-performance, en revanche, le bilan du Calabrais pourrait rester très mesuré à son égard et décembre serait sous haute pression. 

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