Toulouse peut encore rêver d'Europe contre un Montpellier qui vise le haut de tableau

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Toulouse peut encore rêver d'Europe contre un Montpellier qui vise le haut de tableau

Guillaume Restes sous la pression d'Akor Adams au match aller.
Guillaume Restes sous la pression d'Akor Adams au match aller.AFP
C'est un derby régional sans pression qui oppose ce vendredi Toulouse à Montpellier. Les Violets ont encore un mince espoir de jouer l'Europe tandis que la Paillade, maintenue, veut finir la saison du mieux possible.

Toulouse est maintenu, Montpellier l'est quasiment, sauf cataclysme improbable qui n'arrivera pas. De quoi assister à une rencontre débridée, sans calcul ? Pas sûr. Si la Paillade n'a plus grand-chose à espérer cette saison, ce n'est pas le cas pour les Violets.

Avec une victoire, ils pourraient accéder à la première partie de tableau, mais aussi revenir dans les traces de Lyon, Marseille et Lens. Dans l'hypothèse d'une victoire du PSG en Coupe de France, la 7ᵉ place deviendrait européenne. Un retour sur la scène continentale par la voie du championnat serait un joli tour de force pour une équipe qui finit fort, avec 5 matches sans défaite et 11 points pris sur 15. 

Suprématie régionale en jeu

La réception de Montpellier est une belle occasion car… ce sera peut-être la dernière de la saison. Ensuite, ce sera le PSG au Parc des Princes et Brest au Stadium. Alors hors de question pour Carles Martínez Novell de galvauder cette rencontre, surtout contre un rival régional. "Un derby ? J'ai le sentiment que oui, a estimé le Catalan. Je sais que c'est spécial, un match important. Mais c'est important pour plusieurs raisons, parce que c'est un derby, parce que nous avons envie de gagner pour essayer d'aller plus haut dans le classement, parce qu'ils sont aussi dans une bonne période. Je pense aussi que nous avons joué un de nos pires matchs de la saison chez eux. On veut montrer notre meilleur visage."

Pour le MHSC, le match nul contre Nantes à la Mosson lors de la 30ᵉ journée (1-1) n'a pas validé mathématiquement le maintien, mais il ne fait aucun doute depuis plusieurs semaines que l'équipe de Michel der Zakarian est maintenue. Depuis la déroute à domicile contre le PSG (6-2), à l'image de Toulouse, les Héraultais ont engrangé 11 points en 5 matches. 

De quoi nourrir quelques regrets sur l'ensemble de la saison, car l'homogénéité du championnat aurait pu permettre de lutter pour les places européennes plutôt que de regarder vers le bas. "Mathématiquement, le maintien n’est pas sûr, mais quand on regarde le calendrier des autres, je préfère être à ma place qu’à la leur", a pointé le coach pailladin qui a fixé un objectif ambitieux à ses joueurs pour bien terminer l'exercice 2023-2024.

"Gagner les trois derniers matches, ramener le plus de points et nous retrouver dans les dix premiers." Et dans un contexte flou concernant la vente des droits TV, une place de plus ou de moins peut faire une petite différence financière qui n'est jamais à mépriser. 

Dynamiques contraires

En termes de dynamique, les deux clubs sont sur la même en termes comptables, mais, d'un côté, Martínez Novell voudrait redresser la barre au Stadium quand, de l'autre, Der Zakarian trouve son équipe meilleure à l'extérieur. 

"Le seul petit point qui me dérange cette saison, c'est qu'on ne gagne pas assez à la maison, a estimé CMN. On va essayer de donner le sourire à nos supporters." 

À 250 km plus à l'est, MDZ a constaté que, loin de ses bases, le MHSC "a plus de concentration, de sérieux, de rigueur défensive. On est plus chirurgical qu’à domicile. Notre jeu de transition y est plus efficace parce que nos adversaires veulent faire le jeu à la maison. Ils veulent gagner, se livrer un peu plus et ouvrent plus d’espaces pour nous. Après, on a des caractéristiques avec des joueurs de rupture devant qui le font bien".

Montpellier ne pourra pas compter sur Lucas Mincarelli et Arnaud Nordin, exclus directement contre Nantes et suspendus, ni Tanguy Coulibaly, blessé. Côté toulousain, Yann Gboho, Frank Magri et Warren Kamanzi sont incertains. 

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