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Tout à gagner, rien à regretter pour le Real Madrid face à Manchester City

Julie Marchetti
Mis à jour
Le Real Madrid célébrant ses buts contre Osasuna
Le Real Madrid célébrant ses buts contre OsasunaAFP
A l'occasion de la 1/2 finale aller de Ligue des champions, le Real Madrid reçoit Manchester City ce mardi. Un défi pour la formation merengue qui veut surfer sur la vague de sa victoire en Coupe du Roi pour conserver sa couronne européenne.

"On a traversé des tours très compliqués, contre des adversaires difficiles. C'est une récompense méritée. Cette nuit, on va célébrer, oui. Un peu, pas trop. Puis on recommencera à penser à mardi", a affirmé Carlo Ancelotti, après la victoire de son équipe en Coupe du Roi (2-1 face à Osasuna) samedi dernier. 

Se tourner vers la Ligue des champions pour essayer d'en décrocher une 15e sera l'objectif principal des Merengues dans les prochaines semaines. A la 3e marche du podium en Liga, le Real Madrid a tout à gagner dans cette double confrontation.

La victoire en Coupe du Roi comme booster pour se surpasser ?

Ce n'est un secret pour personne, le Real Madrid n'a pas rempli les exigences en Liga cette saison. Avec 14 points de retard sur le FC Barcelone et rétrogradé à la 3e place derrière l'Atlético depuis sa défaite face à la Real Sociedad (2-0), l'équipe n'est pas aussi flamboyante que lors de certaines saisons passées. 

Pourtant, elle est toujours en lice pour aller décrocher la coupe aux grandes oreilles et vient de remporter la Coupe du Roi. Ce triomphe a prouvé à tous les suiveurs de football espagnol et à l'Europe que les Vikingos sont toujours redoutables dans les compétitions à élimination directe. 

Restant sur un succès et un trophée, le Real Madrid se présentera ce mardi reboosté et avec la ferme intention de ne pas rendre la tâche facile à Manchester City qui a encore en travers de la gorge son élimination rocambolesque la saison dernière. 

"Je pense que c'est toujours la même chose. Personne ne s'attendait à ce que nous gagnions ce week-end et nous l'avons fait. Il est impossible d'être plus motivé que cela", a attesté Toni Kroos ce lundi en conférence de presse, même si, contrairement à ce qu'il avance, battre Osasuna n'est pas l'exploit du siècle non plus malgré un scenario plus indécis que prévu.

Une défaite, même à Santiago-Bernabéu, ne signifierait pas la fin de tout espoir, mais une remontée difficile à l'Etihad Stadium. Dans tous les cas, le parcours du Real Madrid en Ligue des champions cette saison est éloquent et son arrêt ne serait pas synonyme de saison ratée. A l'inverse, une victoire démontrerait à nouveau l'ADN de vainqueur coulant dans les veines des Vikingos. Il ne faut pas oublier leur tendance à se dépasser sur la scène européenne. 

De son côté, Carlo Ancelotti l'a assuré : "nous aimerions être à l'aise sur le terrain, éviter les problèmes et en créer à nos adversaires. C'est ce que nous allons essayer de faire. C'est un match qui demandera beaucoup à tout le monde. Nous voudrions avoir un petit avantage demain. Voyons si nous y parviendrons".

Des faiblesses en défense à combler

Mais pour y parvenir, le Real Madrid va devoir faire attention à ses faiblesses défensives devant une équipe qui n'hésitera pas à le faire tourner en bourrique. En l'absence de son meilleur élément à l'arrière (Eder Militao est suspendu), le club s'en remettra à Antonio Rüdiger. Ce qui n'est pas forcément une si mauvaise nouvelle... du moins, si on enlève le fait que c'est à lui que reviendra le rôle ingrat de museler Erling Haaland.

Les Merengues veilleront à ne pas répéter les erreurs passées et protéger leur cage. Les derniers matchs ont démontré qu'ils encaissaient systématiquement au moins 1 but depuis le match contre le Celta de Vigo, remporté 2-0 le 22 avril dernier, leur 4e "portería a cero" consécutives toutes compétitions confondues. Depuis, ils en ont pris 9 buts en 4 matches (8 en Liga, 1 en Copa).

Depuis son couloir gauche, Eduardo Camavinga aura la responsabilité de tenir Riyad Mahrez et Julián Álvarez éloignés. Un challenge important, mais qui révélera s'il s'est assez renforcé à ce nouveau poste cette saison. De l'autre côté, Dani Carvajal redoublera de vigilance pour écarter Jack Grealish, 2e meilleur dribbleur de plus de 23 ans d'après le dernier rapport du CIES, de sa trajectoire. 

"Il faut bien jouer, marquer des buts, être bon en défense contre une équipe qui marque habituellement trois ou quatre buts par match...", a confirmé Toni Kroos, soulignant l'importance de la défense, mais ne laissant pas transparaître une quelconque inquiétude. 

Quant à l'entraineur blanco, il a laissé planer le doute sur le plan qu'il mettra en place face à City : "si vous défendez bien, le pire résultat est un match nul. Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas attaquer. L'année dernière, nous avons encaissé 5 buts mais en avons marqué 6. Je signerais pour la même chose".

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