Toyota bat Porsche au finish pour le titre mondial d'endurance
Le titre des pilotes va au Français Kévin Estré, au Belge Laurent Vanthoor et à l'Allemand André Lotterer qui ont terminé 11e sur leur Porsche-Penske. C'est le premier titre en championnat du monde d'endurance pour un pilote français depuis 2016.
Grâce à un final époustouflant du Suisse Sébastien Buemi, la Toyota N.8, qu'il partageait avec le Néo-Zélandais Brendon Hartley et le Japonais Ryo Hirakawa, a terminé devant la Ferrari N.51 des Italiens Antonio Giovinazzi et Alessandro Pier Guidi associés au Britannique James Calado.
La première Porsche est troisième ce qui ne suffit pas à la firme allemande pour remporter le titre alors qu'elle était en tête du classement du championnat avant cette dernière épreuve avec 10 points d'avance. Elle se fait finalement battre par Toyota de 6 points.
Ce sont les Toyota qui s'étaient montrées les plus rapides en qualifications mais, au départ, la Ferrari N.51 parvenait à s'immiscer entre elles.
La Porsche-Penske N.6 d'Estré, Vanthoor et Lotterer, déjà en tête du championnat du monde des pilotes avant cette épreuve, s'élançait 6e sur la grille mais sortait de la piste dans le premier tour et se retrouvait bonne dernière des 18 Hypercars au départ.
Peugeot 4e, Alpine 5e
La Toyota N.8 de Buemi, Hartley et Hirakawa, alors en tête, partait en tête à queue au bout de 20 minutes de course, heurtée par un concurrent attardé laissant la tête à la Ferrari N.51.
Après ces premiers tours plutôt animés, la course se stabilisait et, au bout de trois heures, c'est toujours la Ferrari N.51 qui menait devant la Porsche N.12 du Team Jota et la Toyota N.7, la Porsche Penske N.6 remontant elle à la 8e position.
Sur le coup des six heures de course, la Toyota N.7 du Néerlandais Nyck de Vries, du Japonais Kamui Kobayashi et du Britannique Mike Conway, qui avait longtemps mené la chasse derrière la Ferrari de tête avant de connaître des ennuis mécaniques, abandonnait.
La Porsche N.6 poursuivait sa remontée, la Toyota des futurs vainqueurs n'étant elle que 10e avec une stratégie d'arrêts au stand décalée alors que 13 Hypercars étaient encore dans le même tour.
A une heure de l'arrivée, la Porsche-Penske N.5 était au commandement avec la Toyota N.8 sur ses talons. La gestion des pneus se révélait cruciale et la Toyota dépassait la Porsche qui ne pouvait non plus résister à la Ferrari N.51 pour la 2e place.
Du côté des voitures françaises engagées, la Peugeot N.93 du Français Jean-Eric Vergne, du Suisse Nico Müller, et du Danois Mikkel Jensen a terminé 4e après une bataille au finish avec l'Alpine N.35 des Français Jules Gounon et Paul-Loup Chatin et de l'Allemand Ferdinand Habsburg qui a terminé sur ses talons à moins d'une seconde.