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Après le triomphe de Cassandre Beaugrand en préambule, place à l'épreuve masculine. L'occasion d'un nouveau triomphe de la France ? Léo Bergère, Dorian Coninx - champion du monde en titre - et Pierre Le Corre était trois cartouches très solides, et malgré la concurrence, on pouvait largement croire à un podium, voire mieux.
La natation promettait un premier écrémage. Pierre Le Corre a été le premier Bleu à se porter à l'avant, mais tous les Bleus étaient dans le Top 10. Si Alessio Crociani sortait en tête de la course après la nage, Coninx et Le Corre était à une dizaine de secondes et totalement dans le coup, alors que Bergère avait reculé fortement, se trouvant alors à près de 30 secondes.
Très vite, une première décision se créait au début de l'épreuve de vélo, et un groupe de six s'isolait en tête, dont faisaient partie Coninx et Le Corre. Mais il était repris par une contre-attaque à laquelle appartenait Bergère et surtout le dangereux Britannique Alex Yee. Le groupe de tête ne creusait pas l'écart et se voyait sous la menace d'un retour.
Dès lors, le regroupement rendait la course illisible, et au moment de la course à pied, Alex Yee plantait comme prévu une première banderille. Seul Hayden Wilde le suivait, et les deux premières places semblaient déjà interdites aux Bleus, dans un groupe de contre voué à se jouer le bronze.
Wilde s'envolait et lâchait Yee, qui tentait de résister au retour d'un groupe avec Le Corre et Bergère. Les deux Bleus se détachaient et se lançaient à la poursuite du Britannique, qui gardait 10 secondes d'avance à la cloche et parvenait à rentrer sur Hayden Wilde, à le déposer et à filer comme attendu vers le titre olympique. Wilde fait 2 devant Léo Bergère, finalement 3e et seul Bleu médaillé. Un superbe résultat pour lui, mais une déception légitime pour l'équipe de France, qui en attendait plus. Rendez-vous lundi pour régler les comptes sur le relais mixte.
