Trois ans après, Wozniacki va sortir de sa retraite en août
"Je vais jouer l'US Open. Il y a une atmosphère électrique à New York dont je ne me lasse pas, et j'y ai joué tellement bien pendant des années. (...) Je commencerai par Montréal (7-13 août) pour me remettre dans le rythme, et ensuite direction New York", explique Wozniacki dans un texte écrit à la première personne.
Dans la foulée, la Fédération américaine de tennis (USTA) a annoncé qu'elle octroirait une invitation à la Danoise pour le tableau principal de l'US Open 2023.
"Après ça, j'aurai quelques mois pour me préparer pour l'Australie. (...) Les Jeux olympiques de Paris sont aussi un objectif", poursuit-elle.
"Est-ce que je suis nerveuse ? Pas vraiment. Je reviens à quelque chose que j'aime. (...) Est-ce que je peux gagner l'US Open ? Je pense que oui. Est-ce que je peux gagner l'Open d'Australie. Je pense que oui, affirme l'ex-numéro 1 mondiale. C'est pour ça que je fais ça."
Wozniacki, devenue numéro 1 mondiale en 2010 et victorieuse de son unique titre du Grand Chelem à l'Open d'Australie en 2018, avait mis un terme à sa carrière après l'Open d'Australie 2020 (battue au 3e tour par Jabeur), alors qu'elle souffrait d'une maladie articulaire inflammatoire chronique, la polyarthrite rhumatoïde.
Depuis, la joueuse danoise a donné naissance à deux enfants, Olivia, en 2021, et James, en octobre dernier. Ce n'est qu'après la naissance de son fils qu'elle s'est remise au tennis.
Avant elle, Serena Williams, Kim Clijsters ou encore Victoria Azarenka ont poursuivi leur carrière sportive après avoir eu un enfant.
"Pour les joueuses, c'est souvent l'un ou l'autre, et j'aimerais contribuer à faire changer ça, écrit Wozniacki. Je veux me prouver à moi-même et prouver aux femmes qu'on peut avoir les deux : être comblée en famille à la maison et avoir une carrière brillante."
Après sa maternité, Williams s'est hissée à quatre reprises en finale en Grand Chelem, sans réussir à s'y imposer. Clijsters a elle triomphé à trois reprises en Grand Chelem après être devenue mère, deux fois à l'US Open et une fois à l'Open d'Australie.