Turquie
Bayindir (3)
Çelik (3) Akaydin (1) puis Demiral (-) Bardakci (2) Kadioglu (6)
Ayhan (4) puis Yüksek (6) Çalhanoglu (5)
Akgün (4) puis Güler (-) Kökçü (4) puis Yazici (4) Aktürkoglu (5) puis Yildiz (4)
Yilmaz (2)
Portugal
Costa (7)
Cancelo (5) puis Semedo (-) Pepe (7) puis A.Silva (-) Dias (6) Mendes (6)
Fernandes (6) Palhinha (5) puis R.Neves (6) Vitinha (7) puis J.Neves (-)
B.Silva (8) Ronaldo (5) Leao (3) puis Neto (6)
Le MVP : Bernardo Silva
Un but du gauche pour ouvrir le score et une avant-dernière passe décisive diabolique du droit pour le 3-0 : l'ancien Monégasque a été doublement décisif. Il a même été proche du doublé, à l'instigation et à la conclusion d'un mouvement collectif en fin de match. Avec 4 passes clefs au compteur, son influence a été manifeste.
Le Patron : Pepe
Ce monsieur a 41 ans et il est probablement le Benjamin Button de la défense. Toujours bien placé pour intercepter au sol notamment en première période, souverain en son royaume (10 actions défensives, 7 dégagements, 2 tacles, 1 interception), impeccable à la relance (97% de passes réussies) et toujours propre dans ses interventions, n'en déplaise à la réputation qui lui colle injustement aux crampons, avec aucun coup de sifflet en sa défaveur, Pepe est tout simplement un modèle, une éternelle référence au XXIe siècle.
La Bonne Surprise : Ferdi Kadioglu
Le joueur de Fenerbahçe a été à peu près le seul Turc à être au niveau. Le latéral gauche a rendu une copie très propre avec 8 actions défensives, 4 dégagements, 2 interceptions, 4 tacles, 7 duels remportés sur 10 et une passe clef. Lui n'a absolument rien à se reprocher car il a fait son match.
La Déception : Vincenzo Montella
Alors que son équipe avait été créative et efficace contre la Géorgie, le sélectionneur de la Turquie a voulu la jouer défensive et a mis Kenan Yildiz et Arda Güler sur le banc. Sa décision de titulariser Altay Bayindir plutôt que Mert Günok comme face à la République tchèque a également été une immense erreur, en témoigne ce deuxième but improbable. Finalement, les doutes défensifs sont toujours aussi présents (il n'a certes pas été aidé par sa charnière qui a coulé par le fond) mais, en plus, l'attaque a totalement sombré malgré quelques opportunités qui auraient pu mieux être exploitées. L'ancien attaquant de la Nazionale s'est trompé de A à Z.
