UAE-Team Emirates envoie l'artillerie lourde : Tadej Pogacar sans rival sur le Tour ?

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UAE-Team Emirates envoie l'artillerie lourde : Tadej Pogacar sans rival sur le Tour ?

Tadej Pogacar (à droite) avec Adam Yates.
Tadej Pogacar (à droite) avec Adam Yates.AFP
UAE-Team Emirates a été critiqué par le passé pour n'avoir pas assez aidé Tadej Pogacar sur le plan collectif. Cette fois, c'est du lourd ! Pour réaliser le doublé Giro-Tour, le Slovène dispose d'une équipe 24 carats.

Même Tadej Pogacar en a eu le vertige. Quand, lors d'un podcast, le Slovène a énuméré l'équipe qui l'accompagnera sur le Tour de France, il s'est rendu compte en direct de la force de frappe d'UAE-Team Emirates. Sacré sur le Giro dès sa première participation avec un festival offensif et spectaculaire, le double vainqueur de la Grande Boucle en 2020 et 2021 arrive dans une forme optimale et, en plus, une concurrence affaiblie, car Jonas Vingegaard et Remco Evenepoel ont été victimes d'une lourde chute au Tour du Pays basque début avril. Seul son compatriote Primoz Roglic semble apte à 100 % au moment du grand départ à Florence. 

Sans faille

Pendant 3 semaines, "Pogi" sera escorté par une Dream Team à en faire pâlir la Jumbo-Visma version 2022-2023. Juan Ayuso, Joao Almeida, Adam Yates, Pavel Sivakov, Marc Soler, Tim Wellens et Nils Politt : difficile de faire mieux. Il a même fallu sacrifier Rafal Majka, sherpa en Italie, et Mikkel Bjerg, gregario plaqué or.

Vainqueur du Giro en 2021 à seulement 18 ans, Ayuso serait leader dans n'importe quelle équipe. Almeida a remporté Paris-Nice en 2022 et terminé 3e du Giro en 2023. Adam Yates a été le premier Maillot Jaune du Tour du l'an dernier avant de terminer 3e à Paris et il vient de remporter le Tour de Suisse. Soler et Sivakov, deux références quoique les plus en retrait de ce collectif, assureront les premiers relais en moyenne et haute montagne. Pour le plat, Wellens qui a remporté des étapes sur le Giro et la Vuelta, et Politt, un sacré spécialiste des classiques, ne sont pas du genre à laisser leur part. Sur le papier, c'est proprement imbattable à la régulière. Et peut-être que la poisse a été évitée de peu, comme l'a concédé le grand favori en conférence de presse jeudi à Florence : "je suis tombé malade il y a dix jours. J'ai eu le Covid, ça a été un petit point d'interrogation mais j'ai bien récupéré et je suis pleinement rétabli".

Face à lui-même

Néanmoins, il reste une inconnue : Pogacar pourra-t-il réussir là où personne depuis Marco Pantani en 1998 (dans des conditions très spéciales) n'a réussi ? Réaliser le doublé Giro-Tour, beaucoup l'ont rêvé, rares sont ceux à l'avoir réalisé. "Pogi" est dans une forme optimale, le scenario en Italie n'a pas été mouvementé, une rareté, ce qui lui a permis de gérer et de diriger les débats avec son équipe .A priori, il est prêt pour enchaîner avec une nouvelle période de 3 semaines même si le Tour reste bien différent en termes d'effervescence. Pour autant, il connaît ce barnum et n'est pas un novice en la matière.

Reste une inconnue : pourra-t-il éviter le jour sans ? Pogacar est un coureur à l'ancienne, qui ne se consacre pas à un seul événement dans la saison mais qui veut briller sur tous les terrains et si possible avec style. Aura-t-il le même état de fraîcheur que Roglic qui n'a disputé que Paris-Nice, le Tour du Pays basque et le Dauphiné (qu'il a remporté) cette année ? Une coalition entre favoris pourrait le pousser à la faute, encore faudra-t-il la créer, ce qui est loin d'être acquis d'avance. En somme, le seul adversaire à la mesure de Pogacar sur ce Tour sera Pogacar lui-même. 

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