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Ubuesque : les Anglaises doivent battre les Écossaises pour qualifier... la Grande Bretagne aux JO !

Lauren James et Chloe Kelly
Lauren James et Chloe KellyProfimedia
La quête olympique des Britanniques passe mardi par Glasgow, où les Anglaises --qui portent les chances de qualification du royaume-- doivent battre les Ecossaises, de préférence largement, pour espérer disputer les JO-2024... sous le même maillot que certaines de leurs voisines et rivales du soir.

La nouvelle Ligue des nations féminine a remplacé la Coupe du monde comme porte d'entrée pour les prochains Jeux, en France. Or, les fédérations du Royaume-Uni (anglaise, nord-irlandaise, galloise et écossaise) ont confié les chances de qualification à l'équipe d'Angleterre qui, hasard du tirage, se retrouve dans le même groupe que l'Ecosse.

Le caractère ubuesque de la situation atteint son paroxysme avec l'ultime journée, à Hampden Park, où les "Lionesses" (2e, 9 points) doivent dominer leurs rivales régionales mais alliées olympiques (4es, 2 pts) pour espérer doubler les Pays-Bas (9 pts), premières grâce à une meilleure différence de buts.

"Tout va être un peu bizarre à Hampden mardi", a résumé la BBC. "Si des joueuses écossaises ont l'espoir de participer aux Jeux olympiques de Paris l'été prochain, elles devront être battues, et potentiellement lourdement, par l'Angleterre".

Cuthbert en symbole

C'est le cas notamment d'Erin Cuthbert, milieu de terrain de 25 ans, partenaire à Chelsea de nombreuses internationales anglaises comme Lauren James ou Fran Kirby.

L'Ecossaise a d'ailleurs maintenu en vie l'espoir de qualification de l'Angleterre, et donc de la "Team GB" qu'elle espère intégrer, en égalisant à 1-1 vendredi contre la Belgique (3e, 8 pts), autre équipe toujours en course pour le billet olympique.

Les Anglaises, menées de deux buts à la mi-temps, ont elles frôlé la catastrophe à Wembley, avant de renverser les Néerlandaises (3-2) grâce au but vainqueur de l'entrante Ella Toone dans le temps additionnel.

Les championnes d'Europe et vice-championnes du monde en titre rafleront in extremis la première place du groupe en cas de victoire à Glasgow, à condition que les Pays-Bas ne gagnent pas contre la Belgique, mardi (20h45) à Tilbourg.

"Une telle rivalité"

Elles peuvent aussi terminer en tête, même en cas de succès des Néerlandaises, si elles noient les Ecossaises sous une pluie de buts à Glasgow.

Il ne faudra pas compter sur une démobilisation ni un coup de pouce de l'Ecosse. La "Tartan Army" est certes assurée de terminer lanterne rouge du groupe, et donc déjà reléguée en deuxième division en Ligue des nations, mais sa fierté la poussera à contrarier les voisines.

"Le match de mardi soir compte beaucoup pour nous", n'a pas caché Hayley Lauder, milieu de Glasgow City.

"Il n'y a aucune chance qu'elles laissent filer ce match", a commenté lundi la sélectionneuse néerlandaise de l'Angleterre, Sarina Wiegman. "Il y a une telle rivalité que ce ne sera absolument pas le cas. On l'a vu quand on les a jouées en Angleterre (victoire 2-1 des Anglaises en septembre)".

En cas de scénario favorable, les Anglaises poursuivront leur quête olympique fin février en demi-finales de la Ligue des nations, où une victoire les enverrait à Paris. Remporter le match pour la troisième place pourrait aussi suffire si la France, qualifiée d'office en tant que pays hôte des JO, se hisse en finale.

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