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Un choc au sommet mais de but entre Manchester City et l'Inter

Gündogan frustré par Yann Sommer
Gündogan frustré par Yann SommerOli Scarff / AFP
Pour cette affiche de gala, il a manqué les buts. Manchester City et l'Inter ont été trop imprécis pour leurs débuts en Ligue des Champions (0-0).

Manchester City - Inter, c'est le dessert en entrée, c'est la raison d'être de la nouvelle version de la Ligue des Champions. L'affiche de la finale 2023 a proposé comme prévu une opposition de styles entre le jeu de possession des Citizens et les transitions rapides des Nerazzurri. 

Avec leur bloc compact, les Intéristes n'ont guère tremblé en première période. Erling Haaland est parvenu à cadrer de la tête, sans danger pour Yann Sommer (19e), mais c'est son tir croisé légèrement écrasé qui a fait passer un frisson dans les travées de l'Etihad Stadium, avant que le ballon ne passe à côté (35e). En dehors de ces occasions pour le Norvégien, Bernardo Silva a manqué une offrande en retrait de Kevin de Bruyne (37e) et le Belge, excentré à gauche, a vu Hakan Calhaloglu venir en aide à Sommer pour l'empêcher de remporter son duel (43e). C'est d'ailleurs sur cette opportunité que KDB a grimacé, alertant le staff mancunien. Il sera remplacé à la pause par Ilkay Gündogan, alors que Savinho laissera sa place à Phil Foden

En fait, c'est l'Inter qui a obtenu le plus de situations, même si elles n'ont pas toutes été dangereuses. Associé à Mehdi Taremi, Marcus Thuram s'y est essayé sans régler la mire (6e, 16e, 42e). Et quand il y est parvenu, à la réception d'un coup franc de Calhaloglu, le Français était hors-jeu (31e). Quelques instants plus tôt, l'Inter avait frôlé l'ouverture du score. Sur une passe en retrait mal ajustée de Ruben Dias, Ederson a voulu sauver le corner mais le ballon est arrivé directement... sur Nicolò Barella dont le tir sans contrôle prenait la direction du but si Josep Gvardiol n'avait pas détourné de la tête (29e). Le milieu italien n'a pas eu davantage de réussite sur sa volée, à la réception d'un corner de Calhanoglu (45e+1). 

Manque de réalisme

Si Simone Inzaghi a couru comme un possédé le long de sa zone technique à la 52e minute, c'est parce que Matteo Darmian, idéalement lancé en contre par Taremi, a préféré (mal) talonner pour Barella plutôt de jouer le duel avec Ederson. 

Plutôt atone, City a enfin une belle situation construite et exploitable, partie depuis le côté gauche. Las, Foden, seul plein axe, a buté sur Sommer (69e). L'Anglais en aura une deuxième, après un décalage de Jérémy Doku, sans davantage d'efficacité (87e). Dans la foulée, après un ballon mal renvoyé, Gündogan a tenté une volée qui a fini dans les tribunes (70e). La pression s'est intensifiée, avec une frappe contrée de Jack Grealish (72e). 

Les Nerazzurri ont patienté et les nouveaux entrants ont manqué de faire la différence. Tout juste entré, Denzel Dumfries s'est retrouvé seul sur le côté droit et a trouvé Henrikh Mkhitaryan mais la reprise de l'Arménien s'est envolée (75e). Lui aussi sur le terrain depuis la 65e minute, Lautaro Martínez, d'une frappe enroulée du droit en direction du petit filet, a mis Ederson à contribution (85e).

Entre ces deux occasions, Gvardiol a décoché une frappe tendue de l'extérieur de la surface, mais Sommer s'est interposé pour repousser (79e). Sur sa lancée, le Croate a offert une balle de match à la 88e minute mais Gündogan a placé sa tête directement sur Sommer. L'Allemand en a même eu une deuxième, toujours de la tête sur un centre venu de la droite cette fois, mais le ballon est passé au-dessus de la transversale (90e+4). 

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Les deux équipes se séparent donc sur un résultat nul et vierge. Le dessert est peut-être arrivé trop tôt. 

 

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