Un csc de Sergio Ramos offre la victoire au Barça contre Séville
Pour une fois que Sergio Ramos est acclamé par le public de Barcelone... À la 76e minute d'un match qui ne voulait pas basculer, sur un débordement côté droit de Lamine Yamal, le vétéran a coupé la trajectoire et pris Orjan Nyland à contre-pied. Neuf ans après être entré sur la pelouse du Camp Nou lors d'un Clásico en lui tenant la main, la jeune promesse blaugrana faisait céder l'ancien totem merengue.
Les "Ramos Ramos" descendaient des gradins de Montjuïc et l'afición blaugrana se vengeait du contexte tendu entre les deux clubs, les relations "diplomatiques" étant coupées de manière unilatérale par le board blaugrana depuis que les dirigeants hispalenses ont publié un communiqué incendiaire relatif à l'affaire Negreira.
Xavi choisit la solution offensive
Alors que José Luis Mendilibar a décidé d'opérer quelques ajustements dans son XI de départ en prévision de la semaine européenne qui se profile, Xavi Hernández, quoique privé de Pedri et Frenkie de Jong, blessés, a aligné une équipe résolument offensive pour oublier les deux points perdus en milieu de semaine à Majorque (2-2).
Dès les premières secondes, Alex Baldé a cherché Joao Félix côté gauche qui a centré en retrait mais sans trouver un Yamal un peu court (1re). Le Portugais a sollicité Nyland, remplaçant de Mirko Dmitrovic, servi par Robert Lewandowski (13e) O Menino se procurera la meilleure occasion blaugrana de la première période quand, servi sur un plateau d'argent par Joao Cancelo, il a fusillé le gardien palangana mais aussi la transversale (22e).
Cette opportunité est arrivé à un moment où Séville sortait la tête de l'eau. Acclamé par Montjuïc lors de sa présentation, Ivan Rakitic a décoché une belle frappe d'une vingtaine de mètres qui a permis à Marc-André ter Stegen de se faire plaisir (16e). Un quart d'heure plus tard, le gardien allemand ne pouvait rien quand Lucas Ocampos a fixé Andreas Christensen avant de frapper... sur Gavi qui s'était replié pour éviter au Barça d'être une nouvelle fois mené au score après le Celta et Majorque (31e).
Les Catalans avaient la possession mais manquaient de précision comme ce fut le cas pour Jules Koundé de la tête (28e) ou de réussite comme lorsque Raphinha a été rattrapé in extremis par Adrià Pedrosa alors qu'il filait au but (26e). Le Brésilien, contraint de sortir à la 35e minute, a laissé à Fermín López, buteur aux Baléares en milieu de semaine, et qui a bien failli récidivé quand, sur un ballon distillé par Yamal, son contrôle orienté en pleine surface lui a ouvert le chemin du but. Sa frappe écrasée du gauche ne pouvait surprendre Nyland (39e). En revanche, son heure passée sur le terrain a été remarquée, tant par le volume de courses que par la prise d'initiatives.
Du rythme, peu d'efficacité
La deuxième période a été du même acabit, avec un Barça désireux d'installer son jeu et un Séville soucieux de contrer efficacement. Déjà en verve plus tôt dans le match, Pedrosa a privé Lewandowski d'un but tout fait, bien aidé par un contrôle en trop du 9 blaugrana.
Comme lors du premier acte, Rakitic a répliqué, cette fois de la tête sur un centre d'Erik Lamela mais sans cadrer (74e). Un loupé qu'il regrettera amèrement car, quelques instants plus tard, Ramos, qui rêvait de marquer le premier but de ce Barça-Séville, a exaucé son rêve de la mauvaise manière. Entrés en jeu, Jesús Navas et Mariano Díaz ont été les protagonistes de la dernière opportunité andalouse de la rencontre. À la différence de Ramos, Koundé a, lui, taclé dans le bon sens pour empêcher un autre ancien Madridista d'égaliser (85e).
Le Barça a gagné sans encaisser de but, une première en Liga depuis le 16 septembre et la large victoire contre le Betis (5-0). Pour l'heure, il est repassé en tête du championnat avec 19 points et regardera soit Girona soit le Real Madrid perdre des points ce samedi (18h30).
