Un Griezmann stellaire guide l'Atlético vers la 2e place de Liga après un carton contre Cadix
L'Atleti cherche à les dépasser. La défaite du Real Madrid à Anoeta contre la Real Sociedad a encouragé une équipe qui a entamé une deuxième partie de saison majestueuse.
Les encouragements du public se sont faits sentir dès le début du match. À peine une minute s'était-elle écoulée qu'Antoine Griezmann, sans doute le joueur le plus complet et le plus décisif de la Liga, sur une passe de Yannick Carrasco et avec la précision de Jon Rahm, envoyait une frappe millimétrée dans le but de Cadix. Même Conan Ledesma n'a pas pu l'empêcher. Peu après, le gardien repoussait un tir d'Álvaro Morata. Touches et combinaisons rapides : l'Atleti a parfois ressemblé au Milan de Sacchi. La métamorphose a été brutale. Le Cholismo a changé. Il est possible que Simeone lui-même ne reconnaisse pas sa création.
Après un petit avertissement d'Álvaro Negredo et un but hors-jeu de Diarra, Griezmann a sorti un autre lapin de son chapeau. Il initie le jeu, réalise un magnifique une-deux avec Thomas Lemar et marque un but anthologique du pied gauche. Bestial. Le Français est en lice pour le Ballon d'Or. Son niveau est sublime. Au Barça, on se lamentera qu'un joueur qu'on a signé pour 120 millions et qu'on a laissé partir triomphe de façon éclatante dans une équipe qui l'a acheté pour 20M€+4 en variable. L'opération se veut la meilleure de l'histoire de l'Atleti et l'une des pires de l'histoire blaugrana.
Antoine, comme un empereur romain
Morata a envoyé une nouvelle frappe sur le poteau à la 41e minute et c'est ainsi qu'au milieu de la danse de l'Atleti face à une faible équipe de Cadix, la mi-temps est sifflée. Monsieur Antoine rentre au vestiaire comme un César romain après une victoire. Il est le leader incontesté et personne ne le conteste.
Morata, qui avait tenté plusieurs fois sa chance en première mi-temps, s'en sortait dès le début de la seconde. Sur une passe de Mario Hermoso, en pleine confiance, le Madrilène inscrivait le troisième but.
Le match se déroule si bien qu'un moment historique se produit. Près d'un an plus tard, l'Atleti obtient un penalty. La dernière fois, c'était le 8 mai 2022 contre le Real Madrid. Cette fois-ci, il s'agissait d'une main douteuse, rebondissant sur le corps de Rubén Alcaraz. Griezmann, généreux, a laissé Carrasco avoir son moment de gloire et le Belge a marqué le quatrième but.
Le match, à ce moment-là, était un cheval fougueux. Le Hondurien "Choco" Lozano a expédié un missile aérien dans la lucarne gauche d'Ivo Grbic et Nahuel Molina, a répondu immédiatement pour achever la déroute d'un Atleti déchaîné. Cholo va devoir revoir son manuel et ajouter de nouveaux chapitres à son livre de style.