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Un Paris favori au Vélodrome à une semaine de son échéance européenne ?

Pablo Gallego
Mis à jour
Les Parisiens vêtus de noir.
Les Parisiens vêtus de noir.AFP
Premier gros rendez-vous pour Paris dans ce mois de février intense, ce mercredi, au Vélodrome. Les Parisiens se déplacent dans la cité phocéenne pour y disputer un 1/8e de finale aux allures de finale avant l'heure, en tant que favoris, si on s'en tient à l'histoire. Dans les faits, on peut s'attendre à tout.

C'est le premier Classique que ce mois de février nous prévoit au Vélodrome, avant celui du dimanche 26 en Ligue 1. Marseille et Paris se rencontrent en 1/8e de finale de la Coupe de France, avant une première échéance cruciale en Europe pour les Rouge et Bleu la semaine prochaine face au Bayern Munich. Et c'est très certainement pas le meilleur moment pour jouer un match de ce calibre, mais, dictés par un calendrier effréné, les hommes de Galtier n'ont pas le choix.

Si l'on s'en tient aux chiffres, c'est en statut de favori que le PSG se présente dans l'antre phocéen ce mercredi. Mais attention, car les Parisiens ne sont pas au mieux de leur forme dans le jeu et Marseille, qui a encore des défauts, mais qui progresse petit à petit, veut profiter de la surcharge des matches pour vaincre son rival. 

"Certains de mes joueurs ont connu les Classiques, d'autres ont connu ce genre de match dans les championnats européens. Nous avons l'expérience et nous sommes prêts à jouer ce genre de rencontre", a assuré Christophe Galtier en conférence de presse d'avant match mardi. Un match important attend les Parisiens, certes, mais nul doute que celui-ci n'arrive pas au meilleur moment. 

Une prépa' pour le Bayern ? 

Un Classique reste un Classique, mais si l'on se positionne du côté du Paris Saint-Germain, on serait tenté de penser que ce match n'est pas si important que ça. La coupe aux grandes oreilles passe avant la Coupe de France et cette confrontation tombe forcément au pire des moments. Malgré tout, c'est une mise en bouche parfaite avant la grande échéance du 14 février au Parc des Princes. Et c'est avec cette mentalité que les Parisiens vont se présenter au Vélodrome. 

L'Olympique de Marseille est très certainement l'adverse adéquat pour se mettre en jambes avant d'affronter les Bavarois. L'intensité, le pressing haut et le jeu direct des joueurs d'Igor Tudor peuvent rappeler celui des joueurs de Julian Nagelsmann. Attention, Marseille est loin de jouer comme le Bayern, mais en tout cas, elle a les mêmes intentions. 

"Il faudra qu'on soit nous-même, qu'on élève notre niveau de jeu et qu'on soit très bon sur le plan technique. L'OM est une équipe qui presse énormément, qui chasse de partout. À nous d'avoir le plus souvent possible le ballon dans les pieds pour bénéficier des espaces", a analysé l'entraîneur du PSG

Christophe Galtier pourra donc utiliser cette rencontre pour instaurer une mise en place tactique qui sera, très probablement, dans la continuité de ce qui se fera en Ligue des champions. Sous le joug d'une liste de blessés toujours aussi importante, l'entraîneur français va très certainement aligner le 4-3-1-2 habituel des dernières semaines. 

Favori, mais pas trop

"On prend le calendrier, match après match. On sait que c'est une série importante qui arrive. On prépare cette rencontre face à Marseille avec un plan de jeu bien précis. Celle de la fin du mois en Ligue 1 sera une tout autre rencontre".

En effet, Paris se déplace avec un groupe amoindri et la rencontre de ce soir aura un contexte totalement différent avec celle de fin février. Renato Sanches - touché face à Toulouse aux ischios jambiers à la cuisse gauche -, Mukiele, Kimpembe et Mbappé sont absents. Christophe Galtier et son staff doivent donc mettre en place un plan de jeu sans leur attaquant phare. Neymar, qui a retrouvé de "bonnes sensations", et Verratti, qui était suspendu lors des deux dernières rencontres, sont de retour et feront beaucoup de bien à l'effectif parisien. 

Alors, par son statut de cador du championnat, Paris se présente en favori, forcément. Aussi, lorsque l'on se penche sur les chiffres, le club de la capitale a remporté 10 confrontations sur 11 dans l'histoire de la Coupe de France face aux Olympiens. Mais cette année, le contexte est différent.

Les joueurs de Galtier enchaînent les matches, le rythme est soutenu et d'autres échéances bien plus importantes arrivent. Alors qu'en face, la Vieille Dame est le seul trophée auquel Marseille peut aspirer - en partant du principe que la Ligue 1 est gagné d'avance par Paris -, après s'être fait éliminer de toutes compétitions européennes. 

"C'est un match à 11 contre 11. On démarre à 11 et on doit finir à 11. Il faut avoir la tête froide. Ne pas jouer tranquille, avoir beaucoup de lucidité et chacun doit jouer avec ses propres qualités", a averti Galtier. Un Classique reste un Classique et Paris, favori historique dans cet affrontement, devra faire attention à ne pas se reposer sur ses lauriers, car, en face, la détermination sera grande. 

France gouvernement

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