Un penalty partout et pas de vainqueur entre l'Olympique Lyonnais et l'OGC Nice
Les fumigènes craqués pour les 35 ans des Bad Gones ont porté chance à Alexandre Lacazette qui a égalisé sur un penalty en toute fin de match (89e). Il fallait bien une accélération de Rayan Cherki, entré comme impact player, pour enfin provoquer un déséquilibre dans la défense niçoise et entraîner la faute de Jean-Clair Todibo sur le "Général". L'ancien Gunner n'a pas tergiversé : une mine plein fer pour signer son 9e but de la saison.
Lyon, le ballon sans percussion
Pour ce dernier match de championnat avant la trêve du Mondial, le meilleur moment a été la présentation du Ballon d'Or par Karim Benzema. Pour le reste, l'OL a semblé sur la même dynamique qu'au Vélodrome la semaine dernière. Certes, de l'entrain, notamment dans le 1er quart d'heure, mais si peu de frappes dangereuses. Le 1er tir cadré est intervenu à la... 77e minute ! Pour résumer, il n'y a eu que deux véritables occasions pour les Gones. La première à la 66e minute : une frappe de Nico Tagliafico contrée par Dante et qui a rebondi sur le poteau de Kasper Schmeichel. La seconde à la 86e : à la réception d'un corner, Moussa Dembélé a pu placer sa tête directement dans les gants du gardien danois. Alors que Laurent Blanc est arrivé pour proposer du beau jeu, c'est la marée basse.
Allégorie du statu quo
Sur une série de 11 points pris lors des 5 derniers matches, Nice poursuit sa série d'invincibilité mais n'a pas davantage proposé que son adversaire. Laissant la possession à l'OL, le Gym a connu une tuile à la 20e minute avec la sortie de Mario Lemina sur blessure. Nicolas Pépé a trouvé la faille à la 26e minute, à l'affût d'une frappe contrée de Gaëtan Laborde, mais son but a été annulé pour un hors-jeu sans équivoque. L'ancien Angevin a ensuite provoqué un penalty sur une frappe détournée du bras par Tagliafico. Pépé a voulu convertir lui-même mais Anthony Lopes s'est interposé, mais n'étant pas sur sa ligne, l'arbitre a offert une seconde chance au Niçois qui, cette fois, n'a pas manqué la cible (38e). Il s'agissait du 1er tir cadré azuréen...
Lyon a eu plus de 60% de possession mais a eu toutes les peines du monde à se montrer inquiétant et précis. Un mal récurrent qui doit être corrigé pendant la trêve. La question de la régularité dans les performances revient sur la table, un souci souvent pointé du doigt sous Peter Bosz. L'entrée de Cherki a été déterminante et ce double une-deux avec son capitaine a eu le mérite de sauver un point.
Pour Lyon comme pour Nice, ce match nul ne fait les affaires de personne. Avec respectivement 21 et 20 points, les deux clubs voient la course à l'Europe s'éloigner et la perspective d'une saison terne prend forme. C'était le match à gagner et il n'y a eu que des perdants.