Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité

Un record de bizuths pour la 55ᵉ Solitaire du Figaro

Les skippers sur la Seine vendredi.
Les skippers sur la Seine vendredi.LOU BENOIST/AFP
Trente-sept skippers seront au départ de la 55ᵉ édition de la Solitaire du Figaro ce dimanche à Rouen (Seine-Maritime), une compétition qui permet chaque année de faire briller les futures têtes d'affiche de la course au large.

À 15h00, un record de 16 "bizuths" – des marins participants à la Solitaire pour la première fois – seront sur la ligne de départ, soit plus d'un tiers de la flotte. "On observe un bel engouement avec un record de bizuths qui participent au renouvellement des marins. C'est un véritable circuit de formation, là où ils acquièrent de nombreuses compétences", explique à l'AFP le directeur de course, Yann Chateau.

Avant d'embarquer pour de grandes courses telles que le Vendée Globe ou la Route du Rhum, des marins renommés comme Armel Le Cléac'h, Charles Caudrelier ou Jérémie Beyou ont fait leurs armes dans la Solitaire du Figaro, considérée comme un tremplin incontournable avant de passer aux transatlantiques ou aux tours du monde.

"Il suffit de regarder les skippers qui ont participé à la course autour du monde en solitaire en multicoque, l'Arkéa Ultim Challenge : ce sont tous des anciens de la Solitaire du Figaro", décrypte Yann Chateau.

"Prendre des risques"

Pendant trois étapes, prévues pour durer quatre jours chacune, les régatiers doivent apprivoiser des conditions météorologiques variées en autonomie, sans aucun contact avec l'extérieur, et gérer leur manque de sommeil sur un parcours de 1.840 milles (3 407 km).

Les marins, dont huit femmes, partiront avec un bateau identique: un monocoque de 10,85 m de long équipé de foils, le Figaro Bénéteau 3. "La monotypie des bateaux permet de mettre en avant le marin le plus complet", explique Yann Chateau.

Le vainqueur de la dernière édition, Corentin Horeau, est absent cette année. Arrivé deuxième dix minutes seulement après son rival en 2023, Basile Bourgnon (Edenred) ne cache pas ses ambitions : "C'est une édition où j'aimerais prendre des risques. Ça peut être dangereux pour moi comme pour les autres", affirme à l'AFP le fils de Laurent Bourgnon, sacré lors de la Solitaire en 1988 avant de remporter deux fois la Route du Rhum (1994, 1998) et disparu lors d'une plongée en mer en 2015.

La première étape, prévue de dimanche à jeudi, commencera par une traversée de la Manche jusqu'aux Cornouailles anglaises avant de filer vers le sud pour traverser le golfe de Gascogne et terminer à Gijon (Espagne). Pour la 2ᵉ étape, le 1ᵉʳ septembre, les marins contourneront la côte nord-ouest de l'Espagne avant de faire demi-tour en direction de Royan (Charente-Maritime).

Enfin, les marins feront un aller-retour vers les côtes anglaises depuis le Golfe de Gascogne. Les concurrents sont attendus le 12 septembre à La Turballe (Loire-Atlantique).

Le programme de la course :

1ʳᵉ étape : Rouen – Gijon (615 milles)

2ᵉ étape : Gijon – Royan (605 mn)

3ᵉ étape : Royan – La Turballe (620 mn)

Mentions
France gouvernement

Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…

Retrouvez nos conseils sur joueurs-info-service.fr (09-74-75-13-13, appel non surtaxé)