Une 1re journée de Mondial gangrenée par les blessures et l'inquiétude à l'égard des cadres
Il faut avoir une santé de fer pour rester performant en cette fin d'année. La Coupe du monde a à peine commencé qu'elle voit déjà son lot de blessures monter en flèche. Au moins un joueur a été évacué des terrains chaque jour depuis lundi, et la fragilité musculaire devrait rester importante pendant tout le reste de la compétition.
L'inquiétude s'installe déjà chez les hommes de Didier Deschamps, tout comme les Iraniens, Saoudiens, ou encore Brésiliens.
La malédiction des gardiens ?
En ce début de Mondial, les blessures se sont surtout déclarées chez les gardiens, ou bien leurs pauvres coéquipiers. La première journée du groupe B a commencé par 12 minutes de flottement, pendant la rencontre Angleterre-Iran. Au final, après que Alireza Beiranvand se soit pris son défenseur de plein fouet, il a été évacué sur civière.
Le lendemain, à l'occasion du match opposant l'Argentine à l'Arabie Saoudite, rebelotte. Yasser Al Shahrani, défenseur saoudien, a reçu un coup de genou en pleine mâchoire de la part de son propre gardien. Le joueur est resté à terre plusieurs minutes, complètement sonné, avant d'être lui aussi, emmené sur un brancard. Il souffre d'une fracture de la mâchoire, d'une commotion cérébrale, ainsi que de dommages internes à la poitrine et à l’abdomen.
Pas vraiment l'idéal pour entamer une compétition...
Exit Lucas Hernandez, bientôt la porte pour Coman ?
L'équipe de France a elle aussi été malmenée par les blessures. Le forfait de Karim Benzema, peu avant le match face à l'Australie, a donné le la pour les semaines à venir. Si le public français espérait ne pas avoir à assister à un nouveau malheur, il en a été autrement.
Lucas Hernandez s'est ainsi gravement blessé contre les Socceroos. Déjà fragilisé au genou depuis sa première rupture de ligaments croisés, le Munichois a trinqué une nouvelle fois, condamnant par la même occasion, sa participation au Mondial.
Et comme si les mauvaises nouvelles ne s'abattaient pas assez comme cela sur les Bleus, l'annonce inquiétante de la sortie d'entraînement de Kinglsey Coman ce jeudi, n'apaise pas les esprits.
Didier Deschamps pourrait, à terme, manquer d'éléments cruciaux et essentiels à son équipe. Sans Coman, l'équipe de France se prive de vitesse, de percussion et de dribbles importants sur le versant droit de l'attaque. Son coéquipier, Ousmane Dembélé, peut pour l'instant le remplacer mais il a également tendance à se blesser facilement. Une énième contusion, ou un problème plus important viendrait alors sérieusement porter un coup au secteur offensif de la France.
Le Brésil retient son souffle pour Neymar
L'angoisse est immense pour les milliers de supporters de la Seleção. Alors qu'il dispute sa dernière Coupe du monde, Neymar a été victime d'un tacle sévère, ce jeudi soir face à la Serbie. La star brésilienne est sortie ensuite en pleurs et n'a pas participé à la fin du match. Sa cheville aurait tourné, ce qui ne présage rien de bon pour le joueur du Paris Saint-Germain.
Sans lui, le Brésil perd sans aucun doute, l'un de ses attaquants majeurs mais aussi, l'un de ses cadres. Important dans le vestiaire pour tenir et motiver le groupe, il brille aussi de son expérience certaine. Evoluer sans Neymar à ses côtés, ne sera pas aisé. Mais d'un autre côté, les Brésiliens ont prouvé hier soir qu'ils avaient un collectif solide et d'autres joueurs sur lesquels comptés, en cas de forfait.
Reste désormais à attendre que la nouvelle concernant l'état de santé Neymar tombe, qu'elle soit positive ou négative.