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Une torpille de Mancini coule la Juve et ses rêves de Ligue des champions à l'Olimpico

Marco Romandini, au Stadio Olimpico (traduit par FMB)
Mancini a offert une victoire capitale à la Roma
Mancini a offert une victoire capitale à la RomaAFP
Un match difficile, avec peu d'émotions, décidé par une boule de feu du défenseur à l'extérieur de la surface. Pour Allegri, un mauvais arrêt qui stoppe l'approche de la zone Ligue des champions, alors que la marche de la Roma se poursuit.

Grand classique du football italien, Roma-Juventus s'est disputé dans l'air vif du mois de mars. Au coup d'envoi, Giallorossi, 5es, et Bianconeri, 7es, ne sont séparés certes que par deux places au classement mais avec 9 points d'écart après la pénalité reçue par la Juventus. Une course presque désespérée vers la surface de la Ligue des champions pour Allegri, à tel point que l'entraîneur a déjà juré plusieurs fois, la main sur le coeur, que cet objectif était impossible... même si, le connaissant, on n'était pas obligé de le croire. La Juventus était d'ailleurs à la recherche d'une 5e victoire consécutive, mais la Roma, elle aussi, était sur une très bonne série de 4 victoires d'affilée à domicile. 

Pour ce choc à l'Olimpico, Allegri a aligné ses joueurs sûrs, laissant Chiesa et Pogba sur le banc, préférant s'appuyer sur un trident offensif plus prudent : Kostic et Di María derrière Vlahovic, tandis que Fagioli, Locatelli et Rabiot occupaient le milieu. Mourinho, finalement sur le banc après l'appel suspensif de la Roma, a répondu avec Wijnaldum, Pellegrini et Dybala afin de ne pas donner de repères à la défense de la Juventus. 

En première période, la Juve a ouvert le bal et a semblé mieux contrôler le match, en essayant  de repartir avec Kostic, même s'il n'a trouvé aucun décalage, tandis que la Roma a répondu en jouant sur les ailiers Spinazzola et Dybala. A la 26e minute, l'Argentin a adressé une belle passe à Cristante mais Szczesny s'est mis en valeur. A certains moments du match, la Juventus a évolué en 5-3-2 avec Di Maria en soutient à Vlahovic, mais l'Argentin a joué par flashes, alternant les feintes et les sombreros à des passes imprécises. A la 43e minute, un centre de Danilo sur la tête plongeante de Rabiot a fait vibrer le poteau romanista. 

En seconde période, la Roma a pris les devants. A la 53e minute, Mancini, avec un boulevard devant lui après un service de Cristante, a décoché une boule de feu de l'extérieur de la surface qui a fini sa course dans la lucarne droite. Allegri a alors décidé de faire entrer Chiesa à la place de Fagioli, auteur d'une performance incolore. À la 61e minute, Zalewski a failli offrir involontairement l'égalisation à Vlahovic rate de peu, ce qui a eu pour conséquence immédiatement sa sortie du terrain au profit de Karsdorp.

Abraham a remplacé Dybala, tandis qu'Allegri a lancé Paredes et Pogba en lieu et place de Locatelli et Kostic. La Juventus est partie à l'abordage et la Roma a été obligée de se terrer dans sa surface. Or les Bianconeri ont manqué de précision dans les moments décisifs et la défense des Giallorossi a réussi à repousser les attaques avec quelques difficultés. Il restait encore du temps pour un carton rouge, celui de Kean dès son entrée en jeu à la place de Cuadrado, auteur d'une violente faute de frustration réaction, et pour une dernière émotion avec un ultime tir de la Juve. 

La Roma a ainsi remporté une courte victoire dans un match difficile et gris pour poursuivre sa course vers les places qualificatives à la Ligue des champions en s'emparant dela 4e place au Milan. Pour la Juventus, c'est un coup d'arrêt face à un potentiel adversaire direct qui risque de mettre en péril la "merveilleuse pensée" d'une qualification en C1 malgré la pénalité de 15 points.

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