Victorieux de la Turquie (2-1), les Bleuets avaient l'occasion de faire un grand pas pour le dernier carré dès leur deuxième match en cas de succès contre le Danemark, battu par l'Espagne (2-1). L'objectif est quasiment rempli.
L'équipe de Bernard Diomède a bien entamé la rencontre, avec une première tentative de Mayssam Benama, qui cherchait la lucarne mais son tir, pas assez puissant, n'a pas trompé Aske Andresen (4e). Les Français ont fait frôlé l'ouverture du score, sur un corner rentrant de Senny Mayulu qui n'a pas trouvé preneur alors que Steve Ngoura rôdait dans les parages (11e). La troisième occasion fut la bonne. Après un une-deux joué avec Ngoura dans un petit périmètre sur le côté droit de la surface, Saël Kumbedi a centré et Jean-Mattéo Bahoya, auteur d'une très bonne entrée en jeu contre la Turquie, a eu tout son temps, seul au second poteau, pour ouvrir le score à bout portant (19e).
Avant-dernier passeur, Ngoura a eu une opportunité de 2-0 quand, après une récupération devant la surface française signée du capitaine Valentin Atangana, Mayulu a offert un très bon ballon à l'attaquant qui a buté sur Andresen (34e). Dans la continuité, c'est Valdemar Andreasen qui a buté sur Justin Bengui-Joao tandis que Thomas Jorgensen, au rebond, n'a pas cadré (35e). Le gardien français a de nouveau mis Andreasen en échec grâce à une belle parade du pied droit après que Jérémy Jacquet a perdu le ballon, coupable d'un contrôle trop long à moins de trente mètres de ses cages (37e).
Dans les arrêts de jeu, les Bleuets ont gâché deux occasions de faire le break. Grâce à un pressing haut dans le camp danois et une récupération d'Atangana, Mayulu s'est ouvert le chemin des filets mais Andresen a fermé l'angle au premier poteau (45e+1). Encore une fois précieux dans l'impact, Atangana y est allé tout seul mais son tir a été bloqué par le gardien, passablement énervé par le comportement de ses coéquipiers (45e+2).
De retour des vestiaires, les Danois ont menacé la défense bleue. Oscar Schwartau, au prix d'un bel enchaînement technique, s'est mis en position de frappe dans la surface mais Yoni Gomis était sur la trajectoire pour ralentir le ballon (48e). Dans la foulée, Tristan Birch s'est précipité et a expédié sa frappe dans les gradins (49e).
Attentif, Bengui-Joao est sorti à bon escient alors qu'Alexander Simmelhack avait pris la profondeur puis essayé d'effacer le gardien (56e).
Soucieux d'apporter de la fraîcheur, Diomède a procédé à un triple changement, avec les sorties de Bahoya, Mayulu et Benama et les entrées de Dehmaine Assoumani, Ayman Aiki et Mathis Amougou (57e). Initiative payante. Après une faute sur Aboubaka Soumahoro côté gauche, Assoumani a frappé un coup franc sortant dégagé des poings par Andresen qui s'était couché.... sur Aiki, seul au second poteau pour marquer (65e).
Les deux derniers remplacements ont été également décisifs. À la 79e minute, Amougou a lancé Éli Kroupi Jr, entré à la place de Ngoura, et si le Lorientais a buté sur Andresen, Saimon Bouabré, qui venait de succéder à Michal, a suivi pour pousser au fond. Assoumani a parachevé le festival français, d'une frappe croisée légèrement contrée sur un service d'Atangana après une interception de Bouabré (85e).
Seule ombre au tableau, la réduction de l'écart de Cornelius Olsson, trouvé au second poteau sur un coup franc Jörgensen (87e). Le flottement a duré puisqu'il a fallu une intervention de Bengui-Joao face à Schwartau puis une tête salvatrice de Kumbedi sur le corner qui a suivi pour éviter un autre but danois (87e). Dans les arrêts de jeu, sur un corner mal dégagé, Simmelhack a ajouté un deuxième but (90e+2) qui atténue la satisfaction.
Les Bleuets seront qualifiés pour le dernier carré si l'Espagne bat la Turquie en début de soirée. À l'inverse, ils joueraient leur qualification dans un match à trois lors de la dernière journée.
