Mais est-il réellement mis dans les meilleures dispositions pour pouvoir performer ? Cantonné au poste de numéro 9, Kylian Mbappé a été trop longtemps esseulé devant, se contentant de jouer en pivot. Un rôle qui n'est pas le sien comme on le sait. Dénaturé donc, le Français n'a jamais pris la profondeur, aspect de son jeu qui l'a toujours mis en avant au Paris Saint-Germain. C'est d'ailleurs quand il est parti dans l'espace qu'il s'est montré le plus dangereux, en témoigne son opportunité en fin de match (86ᵉ).
Le Real Madrid, qui a été globalement pauvre dans le jeu, et avec une deuxième période légèrement meilleure que la première, peut remercier l'éternel Fede Valverde. L'Uruguayen a libéré les siens sur coup franc à la 48ᵉ minute, alors qu'on se demandait comment les hommes de Carlo Ancelotti allait pouvoir démonter le bloc bas bien organisé de Valladolid. Il fallait que ce soit sur coup de pied arrêté donc, qui a d'ailleurs été dévié par un défenseur adverse.
Derrière, les Madrilènes se lâchent crescendo et Arda Güler, qui n'avait rien montré en première période, a pu faire quelques différences. L'autre bonne nouvelle, c'est le niveau de Rodrygo Goes, qui a été, sans aucun doute, encore une fois, le meilleur des trois devant. En fin de match, Brahim Díaz a permis aux hommes d'Ancelotti de souffler définitivement en inscrivant le but du break, après un très long ballon en profondeur de Militao (88ᵉ). Enfin, entré en jeu en fin de match à la place de Mbappé, Endrick marque le dernier but des siens sur une magnifique action individuelle (95ᵉ).
Ainsi, le Real Madrid remporte son premier succès en championnat, après le match nul à Majorque (1-1). Le Santiago Bernabéu et les supporters madridistas sont contents, mais en attendent certainement plus de leurs joueurs et du staff. Des ajustements tactiques devront être faits à l'avenir pour mettre tout le monde dans les meilleures dispositions.
