L'Inter fonce vers le dernier carré de C1 après sa victoire sur la pelouse de Benfica
Après les 1/8 de finale contre le FC Porto, le retour de l'Inter en terres portugaises ne promettait par la chevauchée fantastique tant l'équipe de Simone Inzaghi sait comment quadriller le terrain en Ligue des Champions. Effectivement, ce 1/4 de finale aller au stade de la Luz contre Benfica n'a pas atteint des sommets offensifs, quoique le match n'a pas été spécialement ennuyeux. Il n'est tout simplement jamais parti dans les aigus. Et malgré tout, l'Inter a un pied dans le dernier carré.
Une seule occasion en 1re période
Comme prévu, le milieu du terrain a été bondé comme un chassé-croisé entre juillettistes et aoûtiens. Difficile de se frayer un chemin pour les deux équipes dans le dernier tiers. C'est Benfica qui s'est procuré la première occasion du match et elle fut aussi la meilleure de la première période. À la 15e minute, sur un centre parti côté gauche d'Álex Grimaldo, Federico Dimarco a renvoyé de la tête dans l'axe et directement sur Rafa Silva dont la frappe puissante du droit a été repoussée par le plexus d'André Onana.
Engagée mais fermée, la rencontre est restée équilibrée mais a basculé dans le sens de l'Inter dans les dernières minutes. Nicolò Barella a manqué la tête d'Edin Dzeko (38'), puis a décalé Dimarco dont le centre n'a pas trouvé Lautaro Martínez. En somme, hormis un ballon boxé par Odysseas Vlachodimos sur un corner de Dimarco (40'), le gardien grec des Encarnados n'a pas eu à intervenir.
Barella fait basculer le match pour l'Inter
L'Inter n'avait pas encore cadré après 51 minutes. Barella a réparé cela. À la réception d'un centre parfait d'Alessandro Bastoni lancé côté gauche, le milieu italien a déposé une tête croisée dans le petit filet opposé de Vlachodimos, totalement impuissant. Revenu avec la volonté de contrôler la possession, Benfica s'est retrouvé mené et contre une équipe nerazzurra invincible contre le Dragon, l'égalisation était loin d'être acquise. Volontaire, le SLB s'est procuré une énorme occasion après un centre de Joao Mário : Denzel Dumfries a dégagé en catastrophe sur Gonçalo Ramos qui a cru avoir le temps et l'espace pour reprendre victorieusement mais Bastoni s'est arraché pour sauver les Lombards (54').
Inzaghi a pris le contrôle de la rencontre en étant pro-actif. À l'heure de jeu, Romelu Lukaku, Joaquín Correa et Robin Gosens ont remplacé Dzeko, Martínez et Dimarco. Roger Schmidt, après quelques minutes de réflexion, a sorti Florentino Luis pour un choix plus offensif, en l'occurrence David Neres (64'). Sans réussite.
Henrikh Mkhitaryan a frôlé le 2-0 mais Vlachodimos a sauvé la maison benfiquiste (66'). Il a repoussé une nouvelle opportunité sur une tête de Dumfries qui a été mis en échec au rebond, cette fois par Felipe Morato (77'). Le Néerlandais prend sa revanche quelques instants plus tard. Côté droit, son centre a été dévié du bras par Mário situé légèrement à l'intérieur de la surface. Après appel de la VAR, Monsieur Oliver a désigné le point de penalty. Déjà buteur dans le money time contre Porto en 1/8 de finale aller, Lukaku a transformé la sentence (82').
Et comme si cela ne suffisait pas pour Benfica, battu à domicile et contraint à un sacré exploi à Milan au retour, Onana a déjà pris l'ascendant psychologique en réalisant un arrêt impeccable face à Gonçalo Ramos qui pensait réduire l'écart à quelques secondes du coup de sifflet final. Les Nerazzurri ont maîtrisé l'escouadre offensive du Benfica et ont converti cette sérénité au tableau d'affichage. Un tour de force et la preuve que, décidément, le Portugal leur réussit très bien.