Vollering "ne coûte pas cher par rapport à son talent", selon le manager de FDJ-Suez
Sans vouloir donner de chiffre sur le montant du contrat de deux ans signé par la lauréate du Tour de France 2023, il a évoqué "un salaire confortable par rapport à ce qu'elle mérite".
"Ça ne coûte pas cher par rapport à son talent. J'ai proposé ce que je pouvais proposer sans aller au-delà de mes limites, sans demander de rallonge à mes sponsors. Je me suis dit que si elle venait pour l'argent, elle irait chez UAE. Et si elle venait pour le projet global, on était capables de faire une belle offre", a ajouté M. Delcourt, alors que, selon des médias néerlandais, l'équipe UAE aurait offert jusqu'à un million par an à la Néerlandaise pour la recruter.
"On a réussi à se mettre d'accord assez vite. Il n'y a pas eu besoin de s'aligner sur des concurrents. Je suis garant du budget de l'équipe. L'équipe m'appartient et je ne peux pas jouer avec ça", a-t-il développé.
M. Delcourt a estimé qu'il n'y avait "pas de fatalité" alors que plusieurs patrons d'équipes françaises du peloton masculin ont tiré ces dernières semaines le signal d'alarme sur un contexte économique difficile pour eux.
"Je sais ce qu'ils vivent. Les renouvellements de partenaires sur les entreprises françaises sont beaucoup plus durs que sur les renouvellements d'entreprises étrangères. Le contexte est très morose. Mais pour moi, il n'y a pas de fatalité. Il faut qu'on continue à se battre", a-t-il clamé, ajoutant que "l'avantage quand on signe avec une entreprise française est qu'on sait qu'on va être payé à temps et qu'on aura les garanties salariales".
"Le cyclisme féminin n'est pas dans la même maturité que le cyclisme masculin. Les montants ne sont pas comparables. Il n'y a pas eu de coup de folie pour Demi, parce qu'elle a peut-être été raisonnable et qu'elle a compris ce qu'on voulait, mais aussi parce qu'on est dans un sport encore en développement", a-t-il ajouté.