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France - Pologne, un dernier grand défi pour les volleyeurs tricolores et pour un doublé

Sébastien Gente
Earvin Ngapeth et les Bleus vont-ils offrir le titre olympique à Andrea Giani ?
Earvin Ngapeth et les Bleus vont-ils offrir le titre olympique à Andrea Giani ?AFP
L'équipe de France hommes de volley n'est plus qu'à un match d'un incroyable doublé olympique. Mais pour y parvenir, il faudra battre une des nations référence de la discipline, la Pologne, dans une finale qui s'annonce somptueuse.

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URSS (1964, 1968) et États-Unis (1984, 1988). Voici les deux seules nations qui ont réussi – chez les hommes – à conserver leur titre olympique en volleyball depuis l'ajout de ce sport au programme olympique en 1964. C'est dire l'ampleur de la tâche qui attend l'équipe de France masculine de volleyball

Si les Bleus étaient logiquement attendus, et encore plus après avoir raflé une nouvelle Ligue des Nations début juillet, l'issue est tout de même surprenante. Une phase de poule tout sauf convaincante, avec en point d'orgue une défaite contre la Slovénie au tiebreak après avoir pourtant effacé un déficit de deux sets, et surtout, une quasi sortie de route en quarts de finale contre les coriaces Allemands, qui ont, eux aussi, mené de deux sets contre des Bleus qui semblaient alors au bord de la rupture. 

Mais quelque chose semble s'être débloqué à ce moment-là, comme si les volleyeurs avaient eu besoin de voir la sortie de près pour enfin exprimer leur potentiel. C'est bien simple : ils ont raflé six sets d'affilée depuis. Après avoir renversé des Allemands bien malheureux, ils ont totalement torpillé les champions du monde et d'Europe italiens en demi-finales. 

Un match plein, quasiment aucun relâchement, des cadres en tête de gondole et des seconds couteaux aiguisés : quand cette équipe joue comme elle a joué mercredi, personne, absolument personne, ne peut lui résister. Problème : elle ne joue pas tout le temps comme elle a joué mercredi. 

La nonchalance des Bleus, symbolisée à merveille par Earvin Ngapeth dans les bons moments comme dans les mauvais, leur a toujours joué des tours. Comme lors de l'Euro 2021, joué quelques semaines après leur sacre olympique, et conclu par une défaite affreuse en 8ᵉ de finale (même si l'on peut soupçonner une campagne sabordée pour faire sauter le nouveau sélectionneur Bernardinho, qui s'en ira quelques mois plus tard).

Mais quand les Bleus sont focus, ils peuvent contenir n'importe quelle équipe. Et cela comprend leur adversaire en finale olympique, la Pologne. Pour s'en convaincre, retour sur la dernière confrontation en date, fin juin, en demi-finale de la Ligue des Nations, dont la phase finale avait lieu… en Pologne. 

Avec le public contre eux, face à une équipe qui voulait triompher à domicile, les Bleus ont délivré un match dantesque. Un sommet en cinq manches durant lequel ils auront sauvé deux balles de match, résisté à toute la puissance polonaise pour aller chercher un succès homérique, prélude à un quatrième sacre dans cette compétition. 

Sauf que cela s'est donc joué à un point. Et si les derniers jours des volleyeurs ont été surprenants, c'est qu'on s'attend toujours, dans les gros matchs, à une déconcentration qui coûte une ou deux manches. Ce n'a pas été le cas en demi-finale – en tout cas, pas assez pour perdre un set – mais une finale n'est pas un match comme les autres. 

Et le souvenir de Tokyo revient en tête, quand les Bleus avaient marché sur les Russes pendant deux manches avant de reculer et de devoir aller jusqu'à un tiebreak rocambolesque pour l'emporter. On n'attend pas autre chose qu'un match archi disputé ce samedi, encore une fois. Mais plus que le niveau des deux équipes que l'on sait incroyablement élevé, le mental devrait faire la différence. Et à ce jeu-là, les Bleus sont sans doute déjà champions olympiques. 

France gouvernement

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