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Vu d'Italie : parier sur Rudi Garcia, une idée qui a surpris tout le monde

Antonio Moschella
Rudi Garcia à Naples.
Rudi Garcia à Naples.AFP
Beaucoup se sont demandés pourquoi le propriétaire du Napoli avait choisi d'agir de la sorte.

Le coup de théâtre auquel on ne s'attendait pas. Le mot n'est pas un hasard, car l'arrivée de Rudi Garcia à Naples bien peu l'auraient imaginée. 

Mais c'est là l'étalage de la confiance de De Laurentiis après la victoire de cette saison. Il a parié sur un entraîneur dont la dernière partie de sa carrière n'a pas connu des éloges édifiants. Un choix insensé, diront certains. Et, de fait, n'ayant pas l'habitude de faire des folies avec son portefeuille, De Laurentiis a opté pour la voie la plus incongrue. Et évidemment moins coûteuse.

Un entraîneur habile

Aurelio De Laurentiis
Aurelio De LaurentiisProfimedia

Si le patron de Naples assurait avoir choisi le technicien français parce qu'il était expert dans la gestion de ce 4-3-3 qui lui est si cher, il était clair que, malgré leur statut de champions d'Italie, les Azzurri ne pouvaient pas viser un entraîneur plus solide que Spalletti.

On s'est rendu compte qu'il fallait trouver un homme habile, tout comme le précédent entraîneur, pour reprendre l'embarcation napolitaine. Le choix d'un skipper comme Garcia, qui de toute façon peut se targuer de quelques exploits en Europe et connaît le championnat italien, répond à la nécessité de se mettre immédiatement au travail avec un entraîneur prêt.

L'empreinte

"Je ne toucherai pas beaucoup à ce qu'a fait Spalletti, mais j'y mettrai mon empreinte". Garcia est conscient d'avoir accepté un défi important. La solennité de l'événement était de mise, mais l'entraîneur transalpin a tenu à préciser une chose : "Je n'ai peur de rien".

Après tout, si pour certains Garcia n'a rien à perdre, ce discours peut aussi être vu à l'envers. Car en comparaison de Spalletti, presque tous les remplaçants sembleraient inefficaces. C'est encore plus vrai dans le cas de Garcia, n'ayant pas coaché depuis trois ans et qui n'ayant jamais connu une victoire resplendissante.

Mais le défi est désormais lancé. Le Français a l'expérience d'un doublé avec Lille en 2011 alors qu'il n'était qu'un quasi-inconnu et a l'habitude des bonnes équipes comme la Roma et Marseille.

France gouvernement

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