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Les Bleus du water-polo coulent contre les Espagnols et quittent les Mondiaux sans médaille

Ugo Crousillat et les Bleus prennent la médaille en chocolat.
Ugo Crousillat et les Bleus prennent la médaille en chocolat.AFP
Après la défaite frustrante en demi-finales, les Bleus du water-polo ont été largement dominés par l'Espagne dans le match pour le bronze. Après des Mondiaux magnifiques, cette 4e place laissera un goût amer.

L'équipe de France masculine de water-polo est passée par tous les états durant ces Championnats du monde. Après la joie d'avoir atteint le dernier carré mondial pour la première fois, la défaite aux tirs aux buts contre la Croatie en demi-finales était forcément rageante. Mais il restait une médaille historique à aller chercher ce matin face à une autre nation référence, l'Espagne. 

L'objectif premier des deux équipes étant d'évacuer rapidement la déception des demi-finales. Dotés d'une plus grande expérience, les Espagnols ouvrent la marque mais Emil Bjorch conclut une belle combinaison au coeur du jeu pour égaliser. Malheureusement, les Bleus ne parviennent pas à prolonger cet effort, et prennent quelque peu la foudre, si bien qu'ils sont loin derrière en fin de premier quart (1-4). 

Si deux buts de loin signés Alexandre Bouet et Pierre-Frédéric Vanpeperstraete maintiennent l'espoir, les Espagnols déploient un water-polo bien plus efficace, et surtout, capitalisent parfaitement sur les nombreuses fautes françaises. Les Bleus prennent l'eau, Hugo Fontani est moins en verve dans les cages, et malgré un nouveau but de Duje Zivkovic, la France est très loin à la pause (4-9). 

Rapidement, les Espagnols rajoutent un 10e but, et la situation parait alors désespérée. D'autant que les Bleus, si créatifs en attaque depuis le début de la compétition, ne trouvent plus de solutions contre une défense impeccable, qui fait totalement déjouer les Français. Certes, Thomas Vernoux débloque enfin son compteur dans cette rencontre, Romain Marion Vernoux y va aussi de son but, sauf que l'écart parait irrémédiable en fin de troisième quart (6-11). 

Reste à finir le match dignement. Michael Alexandre Bodegas lance le baroud d'honneur sur une zone plus bien gérée, puis Romain Marion Vernoux trompe aussi la vigilance du portier espagnol. Mais il est trop tard, et le retard est trop conséquent, malgré les efforts de Thomas Vernoux. L'équipe de France s'incline finalement 10-14, et après une compétition somptueuse au cours de laquelle les Bleus se seront révélés, cette médaille en chocolat est frustrante, mais fournira une magnifique motivation pour les prochains Jeux Olympiques. 

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