WTA 500 Doha : Swiatek contre Pegula pour un premier titre en 2023
Jessica Pegula a su dompter le vent pour maîtriser Maria Sakkari (6-2, 4-6, 6-1). Iga Swiatek, elle, a soufflé encore plus fort qu'Eole pour balayer Veronika Kudermetova (6-0, 6-1).
"Je me sens très bien. Les conditions de jeu étaient compliquées mais j'ai été très solide", s'est félicité la Polonaise. Tenante du titre, elle n'a pas laissé l'ombre d'un espoir à son adversaire russe, 11e mondiale, qui n'a tenu que 56 minutes.
En remportant l'an dernier le tournoi, alors classé dans la catégorie supérieure des WTA 1000, Swiatek avait lancé une série phénoménale de 37 matches gagnés avec six titres au passage (Doha, Indian Wells, Miami, Stuttgart, Rome et Roland-Garros). La série n'avait été stoppée qu'au troisième tour de Wimbledon par la Française Alizé Cornet.
Éliminée en 1/8e de finale à l'Open d'Australie par la future finaliste Elena Rybakina, Swiatek visera samedi le douzième titre de sa carrière.
Elle se présentera particulièrement fraîche puisque, exemptée de premier tour, elle avait mis 53 minutes pour écarter Danielle Collins en 1/8 de finale et avait bénéficié du forfait de Belinda Bencic en 1/4, avant donc de concasser Kudermetova en 1/2.
Sa prochaine adversaire, Pegula, semble en mesure de lui proposer une plus grande résistance. "Elle joue très bien, a convenu Swiatek. On verra, je viendrai pour jouer mon meilleur tennis". L'Américaine, en quête du troisième titre de sa carrière, a bien plus souffert du vent, pourtant équivalent durant les deux rencontres. "Ce sont les conditions les plus difficiles dans lesquelles j'ai joué. Le principal était de ne pas se frustrer", a souligné la Floridienne qui fêtera ses 29 ans vendredi prochain.
Contrairement à Swiatek, dont l'adversité a été réduite à sa plus simple expression durant son parcours qatarien, Pegula a dû sauver deux balles de match au deuxième tour contre Jelena Ostapenko avant d'avorter le retour de Sakkari en demie. Face à la Grecque, demi-finaliste sortante, l'Américaine a en effet mieux su adapter son jeu au vent très perturbant : elle n'a pas joué un tennis spectaculaire, mais l'absence de prise de risque a payé.
Dans la seconde manche, Pegula a mené à deux reprises avec un break d'avance, mais Sakkari est revenue et, contre le cours du jeu, c'est la Grecque qui a réussi le break décisif sur sa seconde balle de set. Sakkari a encore résisté en tout début de dernière manche avant d'être dépassée par la quart de finaliste du dernier Open d'Australie.
Pegula doit également jouer vendredi soir la finale du double associée à sa compatriote Coco Gauff face à la paire constituée de la Lettone Ostapenko et de l'Ukrainienne Lyudmyla Kichenok.