Au milieu du marasme provoqué par une réunion houleuse pour manier l'euphémisme, Rachid Zeroual et Christian Cataldo ont apporté leur version des faits à l'AFP au lendemain de la mise en retrait de l'essentiel des dirigeants de l'Olympique de Marseille, dont Pablo Longoria.
Pour l'un comme pour l'autre, aucune menace n'a été proférée. "C'est vrai qu'on a parlé de l'équipe, de ce qu'il se passe en ce moment. a assuré Cataldo. C'est vrai qu'ils sont restés blafards et sans réponses, autant sur le point technique que sur les question du centre de formation soulevées par Rachid".
Zeroual évoque notamment du "harcèlement psychologique sur les enfants et les parents" au centre de formation. Ce qui l'aurait poussé à dire "vous devriez démissionner, dégager du club comme on le dit à la marseillaise".
Ils assurent également ne pas avoir demandé la tête de Marcelino qui a officiellement quitté le club ce mercredi.
En revanche, les deux hommes à la tête des South Winners et des Dodger's ont demandé à rencontrer le propriétaire du club, Frank McCourt : "il faut qu'il vienne au plus vite pour écouter ce qu'on a lui dire", a déclaré Zeroual.
La Provence publiera la version de Longoria dans les prochaines heures, un condensé d'un entretien de deux heures.