L'histoire du BMX aux Jeux Olympiques
Ce n'est qu'en 2008 que le BMX a fait son entrée au programme olympique, avec les épreuves de courses. Le Freestyle n'est lui présent que depuis la dernière édition. Une histoire faible mais qui a permis de prolonger le virage pris par le CIO quand à l'introduction de nouvelles disciplines, qui sont intéressantes en terme de programmation (courtes et intenses).
Ce qui n'a pas empêché certains de laisser leur trace, comme le Letton Māris Štrombergs ou la Colombienne Mariana Pajón, chacuns doubles champions olympiques (cette dernière comptant même trois médailles). Le BMX a désormais signé un long bail avec les JO, puisque peu chronophage et spectaculaire, ce qui sera encore le cas cet été.
Les règles
En BMX Racing, il s'agit de courses sur circuit généralement bosselé avec 8 concurrents maximum sur leur BMX. Départ groupé de stalles, l'objectif étant bien évidemment de finir premier. Les prises de risques sont nombreuses, les chutes encore plus, la lutte est autorisée dans la limite du raisonnable (sortir les mains pour pousser son rival étant bien entendu interdit).
Le BMX Freestyle est une discipline différente. Chaque coureur s'élance à tour de rôle sur un skate park, et l'objectif est de multiplier les figures spectaculaires, ou tricks, pour engranger un maximum de points. Des juges attribuent une note, et le meilleur aux points s'impose. Ne pas chuter durant son passage est bien entendu une condition sine qua none pour performer.
Les stars des Jeux Olympiques
Honneur au champion en titre, Niek Kimmann. Le Néerlandais avait triomphé à Tokyo, et vient encore de s'offrir un titre de vice-champion du monde, après ses deux sacres antérieurs. Kye Whyte, champion d'Europe 2022 et en argent voilà trois ans, sera favori comme Simon Marquart. Et on n'a pas abordé les Bleus.... Chez les femmes, Bethany Shriever tentera de défendre son titre sous la pression de Saya Sakakibara, double lauréate de la Coupe du monde, ou de Laura Smulders. Sans oublier Mariana Pajón.
En Freestyle, Logan Martin et Charlotte Worthington tenteront également de défendre leur bien, pas facile, surtout pour l'Anglaise contre la Reine Hannah Roberts, quintuple championne du monde mais "seulement" argentée à Tokyo. Attention aux jumelles vénézuéliennes Queensaray et Lizsurley Villegas, et à leur compatriote Daniel Dhers, lui aussi vice-champion olympique en titre.
Les Français
Voilà une discipline où les Bleus sont très attendus. Surtout en Racing, puisque la domination française est impressionnante. Joris Daudet vient d'être sacré champion du monde pour la 3e fois, et veut l'or olympique qui manque à son palmarès. Il a succédé au palmarès à Romain Mahieu, titré en 2003 lors d'un podium 100% tricolore. Sans oublier Sylvain André, troisième cette année et champion du monde 2018. Après le raté en 2021, l'heure est venue de régler les comptes.
En Freestyle, deux cartouches principales : Anthony Jeanjean, médaillé mondial et triple champion d'Europe, et Laury Perez, double médaillée européenne. Les deux sont en forme, mais il faudra tout le monde à 100% pour aller chercher les podiums, puisque malgré un palmarès flatteur, depuis le doublé réalisé par Anne-Caroline Chausson et Laëtitia Le Corguillé en 2008, le BMX n'a plus apporté de médailles à la France.
Le programme
Date : du 30 juillet au 3 août / Lieux : Saint-Quentin-en-Yvelines (78) pour le BMX Racing - Place de la Concorde (Paris VIII) pour le BMX Freestyle
Finales : 31 juillet : Freestyle H + F / 2 août : Racing H + F
