Les Jeux Olympiques de Paris 2024 sur Flashscore : focus sur le cyclisme sur piste
L'histoire du cyclisme sur piste aux Jeux Olympiques
Déjà présent en 1896 à Athènes, le cyclisme sur piste a beaucoup évolué depuis : seule la vitesse individuelle figure encore au programme. Le programme a été repensé en 2012, et désormais, six disciplines sont au programme : par équipes, la vitesse + la poursuite, puis la vitesse individuelle donc, le Madison, le Keirin et l'Omnium.
Les nations dominantes sont clairement identifiables : la Grande-Bretagne, avec le recordman de titres, Jason Kenny, sans oublier Chris Hoy et Bradley Wiggins, l'Allemagne, l'Australie, les Pays-Bas et bien sûr la France, avec l'inoubliable Daniel Morelon, maître du sprint dans les années 60-70. Sans oublier l'essor océanien et les USA, toujours présents.
Les règles
Une piste fait partie d'un vélodrome et, dans le cas des Jeux Olympiques, mesure 250 mètres, les vélos ont un développement unique, et pas de freins.
En ce qui concerne les disciplines olympiques :
La vitesse : quatre tours pour battre son rival en un contre un. Par équipes, trois tours pour trois pistards, le meilleur chrono l'emporte
La poursuite par équipes : 4 pistards qui roulent ensemble contre l'équipe adverse et le chrono. Il faut obligatoirement être trois minimum à l'arrivée.
Le Madison : relais par équipes de deux sur environ 150 tours, des points marqués tous les dix tours. Le plus haut total de points gagne.
Le Keirin : courses à six en confrontations directe, trois tours derrière un derny, puis trois tours de bagarre. Discipline spectaculaire, vénérée au Japon.
L'Omnium : ensemble de quatre épreuves à points dans la même journée - Scratch, Tempo Race, Élimination et course aux points. Le plus haut total cumulé gagne.
Les stars des Jeux Olympiques
Impossible de ne pas commencer par Harrie Lavreysen. Champion olympique et quintuple champion du monde en titre, il est la star de la piste et pourra rafler deux médailles d'or de plus, dont une par équipes en compagnie de Jeffrey Hoogland. Matthew Richardson voudra l'en empêcher, alors qu'on surveillera la colonie italienne, Filippo Ganna et Elia Viviani en tête.
Chez les femmes, Lotte Kopecky avait loupé le coche à Tokyo, mais elle revient avec cinq titres mondiaux, et sera redoutable sur le Madison et l'Omnium. Son affrontement avec Katie Archibald et Jennifer Valente s'annonce comme un des temps forts de la discipline. En vitesse, elles sont une demi-douzaine à pouvoir viser l'or, dont une Française.
Les Français
En effet, la principale carte se nomme Mathilde Gros. Pourquoi ? Parce qu'elle est championne du monde de vitesse en 2022, et qu'elle jouera tout en individuel, puisque la France n'est pas qualifiée par équipes. On peut également compter sur le Madison, médaillé aux deux derniers Mondiaux, même si on ignore qui le composera. Clara Copponi devrait toutefois en être.
Chez les hommes, Benjamin Thomas voudra enfin l'or sur l'Omnium, voire le Madison, dont il a été champion du monde en 2022 avec Donovan Grondin. La vitesse par équipes est également une solide chance de médaille. En espérant la fin d'une longue attente, puisqu'il faut remonter à Sydney en 2000 pour trouver trace d'un titre olympique de la France en cyclisme sur piste.
Le programme
Date : du 5 au 11 août / Lieu : Vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines (78)
Finales : 5 août : vitesse par équipes F / 6 août : vitesse par équipes H / 7 août : poursuite par équipes H + F / 8 août : Omnium H + Keirin F / 9 août : vitesse H + Madison F / 10 août : Madison H / 11 août : Keirin H + vitesse F + Omnium F
